Motivation et bien-être des salariés français en 2011 – La rupture ?
Depuis 2007, Edenred et Ipsos conduisent une enquête annuelle auprès d’un large échantillon de 4 000 salariés français. L'objectif : ausculter la motivation des salariés, l’état de leur relation au travail, de leur bien être au travail.
Cette nouvelle livraison de l'étude laisse penser que 2011 serait l'année de la rupture...
Au delà de ce constat, l'étude dégage quelques priorités court terme :
"- Le pouvoir d’achat. Le déséquilibre entre travail et rémunération est-il tenable sur la durée ? à noter : avantages sociaux et périphériques de la rémunération restent largement plébiscités, signes supplémentaires du caractère aigu de la question du pouvoir d’achat.
- La formation, l’employabilité, l’accompagnement des salariés dans leurs parcours professionnels – la viscosité du marché du travail et l’incapacité des salariés à se projeter qui en découle, accentuée par la réforme des retraites, appellent des initiatives ambitieuses, innovantes et probablement un changement de posture de la part des entreprises / administrations : la fin du « soyez acteur de votre carrière » et la priorité à une démarche de conseil adaptée et personnalisée.
- Le management : le traditionnel « malaise des cadres » va désormais bien au-delà de cette catégorie - par ailleurs de moins en moins signifiante. L’accumulation de résultats convergents au cours des deux dernières années, appellent à revoir les représentations liées aux pratiques managériales (du manageur ‘décideur’ au manageur ‘influent’) et met au centre du débat la question de l’autonomie et de la responsabilisation du management dans des organisations toujours plus complexes en recherche de contrôle et de résultats court terme.
- Le bien être, le « mieux vivre en entreprise » : du fait des blocages existants en matière de rétribution ou d’évolution, la qualité de vie au travail occupe une place centrale. Elle n’est pas nécessairement un accélérateur de motivation, elle apparait décisive pour enrayer la démotivation. Au-delà des éléments matériels (confort, conditions de travail, horaires…), il est surtout question à l’instar de ce que l’on observe dans les TPME, d’attention, de valorisation de la part du management, de proximité, de solidarité (‘travailler ensemble’), de capacité à donner des signes de reconnaissance."
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